La Deûle, Portrait passager #5

À l’occasion des travaux de modification et d’entretien de l’écluse de Don (Nord) par les Voies navigables de France, celle-ci a totalement été mise à sec. Les membres de l’association ont eu l’opportunité de photographier ce chantier insolite de grande envergure. En effet, l’écluse ayant une longueur de plus de 146 mètres a subi des modifications importantes, notamment le remplacement de ses portes en amont et en aval. L’une d’elles, datant de la construction de l’écluse (1956) était totalement recouverte de moules d’eau douce !

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La Deûle, Portrait passager #4

À l’arrivée du printemps, nous avons eu la chance de profiter d’une lumière de fin de journée magnifique au cours de notre quatrième sortie sur les chemins de halage d’Haubourdin. Le territoire de la Deûle présente des ruptures dans notre paysage. Cependant, il est également le support de mobilités douces.

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La Deûle, Portrait passager #3

Il y a déjà plus d’un an, nous avons photographié le paysage de la Deûle et plus particulièrement le Port de Lille au cours de cette troisième sortie thématique. Entre paysage industriel et port de plaisance, nous avons rencontré les habitants des péniches dans le quartier des Bois-Blancs en pleine mutation.

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La Deûle, Portrait Passager #1

La Deûle est une composante fondamentale du paysage et de l’organisation du territoire. Elle représente un élément fondateur de la cité lilloise et lui a donné son nom. Successivement commerciale, défensive et industrielle, elle a toujours été un support aux actes d’urbanisation de la ville. Aujourd’hui, ce territoire est en pleine mutation. La Deûle qui semblait complètement oubliée reprend un rôle à l’échelle de la métropole.

Le projet photographique saisit un instantané de ce paysage en devenir en trois séquences.

– De la Citadelle à Wambrechies

– De Wambrechies à Deulémont

– De la Citadelle à Bois Blancs

Nous avons développé à travers ces séquences une approche critique, sensible et documentaire.

Un regard critique pour déceler les discontinuités à travers le paysage, s’interroger sur les nouvelles constructions, comprendre l’histoire des lieux et interpréter ce qu’il en reste.

Une démarche artistique pour mettre en avant le caractère des lieux, un travail qui a rapport au graphisme, à l’action de saisir quelque chose de beau. Comment un paysage peut-il se retrouver dans un détail et inversement.

Un reportage photographique pour faire un instantané du territoire amené à se transformer. Il nous semble important de témoigner de ce moment de transformation du paysage à travers un objectif.

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Carte sortie 1

La Villa Cavrois – Croix

C’est de la rencontre entre deux associations (La Société d’Émulation de Roubaix et Portraits de Territoires) qu’est née cette série de photographies de la villa Cavrois.

Les Gens et les Pierres… C’est sur cet intérêt commun aux deux univers associatifs que s’est fondée la collaboration. Cette interrelation entre l’Homme et son environnement bâti constitue également un axe majeur de la démarche de l’association Portraits de Territoires. Celle-ci se retrouve notamment dans le travail réalisé autour des brasseries et malteries du Nord-Pas-de-Calais.

Mais comment aborder un sujet aussi complexe que la villa Cavrois ? Dans cette série photographique, l’enjeu est d’apporter de l’inédit et de la fraîcheur à l’effervescence suscitée par la restauration de l’œuvre emblématique de Robert Mallet-Stevens. Nous sommes arrivés à Croix sur la parcelle de ce véritable palais moderne avec un angle de vue offert par les premières réflexions de Gens et Pierres de Roubaix : nous devions faire avec l’idée d’un « vertige Cavrois »… Vertige par la verticalité non évidente mais bien réelle de son architecture. Vertige aussi par le succès exponentiel de la villa comme lieu touristique dans une région où le patrimoine se rapporte peu à de grandes réalisations architecturales historiques. La villa fait aujourd’hui office de « château » remarquable à visiter dans la métropole.

Avec cette pensée en tête, nous avons pu longuement déambuler autour et dans la villa. Nous nous sommes croisés et avons saisi certains principes qui ont dû enthousiasmer Robert Mallet-Stevens lors de la conception de ce manifeste architectural. Nous avons également observé, à travers nos objectifs, les personnes qui font que la villa est vivante entre 10h30 et 17h30. Alors, en faisant un pas de côté, en levant la tête ou baissant les yeux, nous avons, chacun à notre manière, pu nous faire une idée de ce que représentait le vertige Cavrois.

Ainsi, le vertige Cavrois se décline sous le clic de nos appareils, selon nos sensibilités, nos champs disciplinaires et professionnels, notre connaissance ou non du lieu et de son histoire. Le vertige est évident dans la rigueur des matérialités, dans la juxtaposition des volumes et des matériaux. Le vertige prend aussi la forme de reflets et brillances selon la position calculée des éléments architecturaux, du mobilier et des détails. Le vertige se révèle dans les vides et les grandes hauteurs offertes par l’architecte, véritables terrains de jeux pour photographes. Mais le vertige apparaît parfois dans une ombre courant sur un mur ou derrière une paroi opalescente. Avait-il prévu cet effet ?

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Stage photo du 9 janvier 2016

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Samedi 9 janvier 2016 Arras, un groupe de 6 passionnés de photo se rassemble dans les locaux du CPIE pour suivre un stage photo. Si au départ les uns et les autres ne se connaissent pas encore, une volonté commune les rassemble : mieux utiliser son appareil photo et apprendre à faire de plus belles photos.

Après avoir pris le café d’accueil ensemble le groupe est pris en charge par le formateur: Jean-Philippe d’Obscura Formation. Les attentes des stagiaires sont différentes et sont exprimées dès le départ pour que l’encadrant puisse s’adapter aux demandes formulées: connaître les limites de son matériel pour l’un, mieux cadrer et composer son image pour l’autre, ou encore découvrir ce qu’est le HDR pour un troisième.

Les conditions d’accueil sont idéales puisqu’une salle chauffée (indispensable en hiver) est mise à disposition pour la partie théorique agrémentée d’exemples projetés sur écran. Par ailleurs, l’environnement immédiat est propice à des coupures régulières afin de sortir et mettre en pratique immédiatement les principes théoriques qui viennent d’être expliqués.

Cette nouvelle session de stage organisée à Arras a emmené les stagiaires non plus sur la Grand Place mais dans le secteur de la citadelle. Les 6 stagiaires y ont trouvé matière à exprimer leur créativité et surtout à organiser l’environnement en différents plans photographiques. Côté problèmes techniques, le formateur, toujours au contact des photographes, a pu, au fur et à mesure, donner tous les conseils utiles directement sur le terrain afin à la fois d’expliquer certaines réactions inattendues de l’appareil mais aussi comment y remédier.

De retour en salle, chaque membre du groupe a pu montrer le résultat de son travail et profiter des commentaires et réactions des autres dans une ambiance conviviale et décontractée.

Grâce à une météo compréhensive qui a fourni une superbe lumière en début d’après midi et au talent des stagiaires, ces derniers ont, au final, pu faire des images de très grandes qualités.

Merci à eux pour leur bonne humeur et leur implication à chaque étape de cette journée.

 

Quelques extraits de leurs commentaires :

«J’ai hésité à m’inscrire car j’avais un peu peur d’être ridicule vu mon niveau en photo. En fait, le formateur m’a mise en confiance et s’est très bien adapté. J’ai pu aussi bénéficier de l’aide des autres membres du groupe. »

« Je suis très satisfait du stage journée. La répartition technique-pratique est bien équilibrée »

« J’ai tout apprécié dans ce stage. Je regrette juste le manque de temps pour en connaître un peu plus. J’envisage de me réinscrire pour un stage d’approfondissement.»

« Super journée ! Bonne ambiance et explications au top ! »

« Journée très conviviale. Il pourrait être intéressant que les stagiaires apportent leurs propres photos pour la partie critique collective et lecture d’images »

« Très bon formateur. Agréable de travailler avec d’autres personnes » 

Brasserie Saint Germain – Aix-Noulette

Visite guidée de la brasserie au nom du Saint Patron de la ville d’Aix-Noulette. Nous découvrons au fur et à mesure de la visite que le chiffre 24 est omniprésent dans le processus de fabrication de la bière (notamment pour le dosage du malt et la température de garde de la bière). Il prend alors une dimension mystique à l’instar de l’étoile des Motte-Cordonnier, d’autant plus que la fameuse page 24 serait celle qui vanterait les bienfaits du houblon dans un livre écrit par la religieuse Hildegarde de Bingen au Moyen-Âge.

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La Brasserie des 2 Caps – Tardinghen

La brasserie des 2 caps se situe à Tardinghen entre le Cap Gris-Nez et le Cap Blanc-Nez comme le laisse deviner son nom. Elle a pris ses quartiers dans une annexe de la ferme de la Belle Dalle. Un beau corps de ferme datant du 18e siècle entouré de champs d’orge. Le site est splendide. Une grande cuve en cuivre trône dans la cour et attire la curiosité de tous les portraitistes.

Le brasseur, Christophe Noyon lui-même nous fait la visite. En plus des explications sur la fabrication de la bière, il nous raconte l’histoire de sa brasserie et de sa famille. Le projet démarre en 2001 lorsque Christophe et Alexia Noyon souhaitent se consacrer à la création d’une brasserie dans la ferme familiale. Christophe, ingénieur agricole suit une formation de brasseur à Louvain. La structure est officiellement créée en 2003 autour des valeurs de « Qualité, Indépendance et Engagement ».

Une des particularités de cette brasserie est que 95% du malt utilisé pour la bière provient des champs aux alentours. Si bien que Christophe Noyon a mis au point une bière de « cru millésimé » nommée la Belle Dalle fabriquée à partir des mêmes champs d’orge. Elle porte le nom de la ferme. Tout est fait pour que le rapprochement soit fait entre cette bière et un vin : du style de la bouteille au style du verre.

Les projets pour la brasserie ne manquent pas. Pourquoi ne pas créer une malterie pour proposer une bière fabriquée localement à 100% ?

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© Quentin Madec - Portraits de Territoires

© Quentin Madec – Portraits de Territoires

La Brasserie de Saint-Omer

Cette grande brasserie emploie 600 personnes et produit près de 2 millions d’hectolitres de bière par an, fournissant principalement les commerces de grande distribution. Au coeur de la ville de Saint-Omer, l’activité de l’établissement se fait sans interruption du lundi au dimanche.

Accueillis par André Pecqueur, Président Directeur Général de la Brasserie, nous nous sommes ensuite immergés dans l’univers de la chaîne de production industrielle de la bière. Les bouteilles de 25 cl passant à vive allure et s’entrechoquant sur les différents tapis roulants créent une ambiance particulière dans le lieu. À la fois bruyante et hypnotisante.

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La Brasserie du Pavé – Ennevelin

Située en Pévèle, dans la campagne de la métropole Lilloise, la petite brasserie du Pavé est dirigée par le brasseur Dominique Dillies, ancien photographe culinaire professionnel.

Créée de toutes pièces dans un ancien corps de ferme réhabilité, la brasserie produit 300 hectolitres de bières par année. L’idée de son brasseur, est de travailler l’image de la marque de la bière PVL (diminutif de Pévèle) en jouant avec le côté ancien de l’artisanal remis au goût du jour.

Cette visite nous a donné l’occasion d’en apprendre un peu plus sur la fabrication de la bière de dégustation mais surtout de rencontrer une personnalité passionnante.

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© Jean-Philippe / Portraits de Territoires

© Jean-Philippe / Portraits de Territoires